Marseille-Cassis 2007

C’est reparti pour un tour ! Comme en 2006, j’ai relayé les inscriptions auprès de “super Rita” afin de courir pour la bonne cause sous les couleurs du “team Laurena”, association de soutien à la lutte contre la mucoviscidose. Le team Laurena avait remporté l’an dernier le challenge du plus grand groupe participant avec 370 coureurs classés à l’arrivée.

De mon côté j’ai réussi à mobiliser : nous n’étions que deux en 2006, nous sommes sept au départ en 2007. Outre Gérard et moi, deux saint jeannaires participent à l’aventure : Pascale et Madjina (Philipe “Papy” est finalement forfait en raison de son dos). Inscrits en individuels en 2006, mon collègue Bernard et son amie Anne sont également de l’aventure. Quant à Juju “Pack de Lait”, inscrit mais “non-partant” en 2006, il est également au rendez-vous marseillais !…
Tout ce petit monde s’est retrouvé la veille aux Goudes pour une bonne platée de pâtes ou de lasagnes… la bouillabaisse attendra le dimanche !

Avant le départ : Anne, Bernard, Cyril, Gérard, Madjina, Pascale, Juju, @ cheval sur les “vélos” marseillais en route pour le départ… d’une course à pied !

L’effet de groupe joue sur la bonne ambiance matinale. Le soleil est au rendez-vous ! Après un bon petit dej’, nous enfilons nos beaux maillots Laurena en épinglant les dossards… puis nous prenons la route en direction du Prado. Nous allons poser nos sacs dans les camions-vestiaires derrière le vélodrome. Juju en profite pour pisser le stade, réalisant un vieux fantasme… Petit échauffement pour oublier la fraîcheur matinale…

Je pense être un peu mieux préparé que l’an dernier, enfin je crois, même si je n’ai pas beaucoup couru depuis trois semaines, après avoir claqué la porte de l’ASPTT… L’objectif est de courir à mon allure, de terminer si possible avec un meilleur temps que l’an dernier (1h58), et surtout de mieux récupérer !

C’est parti… Je reste avec Juju le temps de lancer la course à l’assaut du boulevard Michelet, mais je comprends assez vite que je ne pourrais pas suivre son rythme. A l’obélisque de Mazargues (kilomètre… 2), je le laisse filer. Dans la montée vers Luminy, j’aperçois encore tonton Gérard qui s’est arrêté pour une pause pipi mais lui non plus, je ne le reverrai pas avant Cassis !

Notre fan-club nous attend au rond point de Luminy : tatie Nicole, Karine et Alex ont pris les vélos pour venir nous encourager. Les kenyans sont déjà passés depuis bien longtemps lorsque nous passons chacun à notre tour devant elles… Il reste 15 kilomètres !

C’est dur. Je ne bénéficie plus de la “chance du débutant”, de l’ignorance et de l’innocence enthousiaste qui m’avaient accompagné l’an dernier lors de ma première participation. Là, même les premiers kilomètres sont rudes. Je suis moins contemplatif !…

J’ai pris de nouvelles résolutions cette année. D’abord, j’ai décidé de boycotter les ravitos, trop de temps perdu, vraiment trop de bazar, de bousculades pour un bout de pain d’épice ou un gobelet… J’avance. Je n’ai toujours pas de montre, donc pas de référence en haut de la Gineste. Et puis aussi, j’ai décidé de “lâcher les chevaux” dans la descente. J’avais trop retenu l’an dernier… C’est bon de se laisser entraîner par la pente… Bon, ça se paie aussi. Je cale après Carpiagne, sur un faux plat, jambes contractées pendant au moins un kilomètre…

Enfin la descente sur Cassis. J’essaie d’avoir l’air moins crispé que l’an dernier devant les photographes officiels… raté ! Lorsque nous rejoignons les abords de la ville, je me crois arrivé… mais il reste encore trois kilomètres. J’avais oublié que c’était si long ! je descends en souffrant, je me fais encore doubler par plein de gens et cette fois, la montée des pompiers ne vient pas à mon secours. C’est encore loin, le port ??

Un groupe de jeunes cacous termine en chantant dans les rues de Cassis, essayant de faire croire qu’ils viennent de boucler la course. Ils n’ont pas vraiment l’air de coureurs et n’ont même pas transpiré !

La ligne d’arrivée enfin… Comme mes jambes me l’avaient indiqué, le chrono me confirme que je n’ai pas explosé mon temps de l’an dernier ! Je file aux vestiaires en savourant, me ravitaille vite fait puis je m’arrête. Trop besoin de m’étirer…

Je retrouve mes acolytes sur la plage. Juju a tout cassé en 1h34. Gérard a confirmé son temps de 2006. Pour ma part j’ai réussi à améliorer mon temps de plus de deux minutes (1:55:43 contre 1:58:28). A ce rythme-là de deux minutes par an, je devrais pouvoir égaler le temps de mon oncle lors de l’édition 2013 !!
Sur les photos officielles… il y a les stars, et ceux qui souffrent en silence !

Juju
Tonton Gérard
Bernard

Madgina
Anne
Pascale

Rang Prénom Catégorie Temps réel
1529 Juju SEM 01:34:17
3413 Gérard V2M 01:43:47
6337 Cyril SEM 01:55:43
7876 Bernard V2M 02:00:01
9808 Madgina V1F 02:07:37
8852 Anne V1F 02:09:09
10576 Pascale V2F 02:12:35

Tout le monde est au rendez-vous du team sur la plage pour une petite collation bien sympa organisée par Rita, la maman de la petite Laurena. Elle est déçue car l’organisation ayant accordé 700 dossards à une délégation hollandaise, nous ne décrochons pas cette année le titre de plus grand groupe participant. Mais c’était bien quand même…

Comme l’an dernier, je n’oublie pas le rituel de la baignade à l’arrivée, avec Juju. Elle est un poil fraîche, mais après tant d’efforts, c’est vraiment trop bon. Presque aussi bon que la bouillabaisse que nous avalons à l’Esplaï du grand bar des Goudes le soir même !! Et le lendemain, je suis même capable d’aller marcher dans les calanques en guise de décrassage…

Rendez-vous en 2008 pour la trentième édition, c’est certain !

Marseille-Cassis 2007 :

L’album photo du week-end

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