- La journée : dimanche 1er août 1999, vol Paris – Marrakech
14h30, décollage du vol Corsair Paris Orly – Marrakech ; arrivée à Marrakech 15 h – heure locale (17 h à Paris). Tour de la ville en bus : jardin Majorelle (résidence Yves Saint-Laurent), tour des remparts de la vieille ville (médina), minaret de la Koutoubia. Installation, repas et nuit à l’hôtel Paladien Tropicana de Marrakech.
- Le truc à voir
La Koutoubia, minaret-phare de la ville de Marrakech. Tour imposante de la grande mosquée, c’est l’emblème de la ville. Aucune construction dans Marrakech ne dépassant les 6 étages, la ville s’étend horizontalement et la Koutoubia domine allégrement le tout avec ses 70 mètres.
- Le coup de cœur…
…pour la vue imprenable sur Gibraltar par le hublot de l’avion. Bien calés au milieu de l’allée centrale de l’avion, loin de tout hublot, le voyage ne promettait rien de très exaltant. Mais le vol se déroulant dans de parfaites conditions climatiques, je quittais mon siège pour aller voir ce qu’il se passait au-dessous de nous. Quelle vision ! Temps clair sans un nuage, deux terres face à face séparées par un bras de mer. A ma gauche, l’Espagne. A ma droite, le continent africain, les côtes marocaines… Une vue exceptionnelle sur Gibraltar, qu’aucun livre de géographie n’a jamais montré sous cet angle ! Mais pourquoi est-ce que je n’ai pas eu le réflexe de sortir l’appareil photo ? Je ne manquerai pas le cliché au retour.
- Le coup de gueule…
…contre le retard des avions au décollage. Orly, 9h15. Nous venons d’enregistrer nos bagages et d’apprendre que notre vol, programmé à 11h45, comptera au moins deux heures de retard. Nous quittons finalement la piste à 14h30. Rien à voir avec les sept heures d’attente à Satolas il y a un an, mais tout de même, “de qui se moque-t-on ?!”. Pour faire passer la pilule, le commandant de bord nous offre un verre de “vin champagnisé”…
- Portraits d’autochtones
Les conducteurs de calèches devant le jardin Majorelle. Nous quittons le jardin appartenant à Yves Saint-Laurent après un petit tour dans les allées bordées de cactus et autres plantes épineuses plutôt agressives. Au premier pas sur le trottoir nous parviennent les premières sollicitations des autochtones : « Calèche ?». Les conducteurs interpellent – et en français bien sûr – chaque personne qui ressemble de près ou de loin à un touriste, et leurs montures piaffent d’impatience de trotter. Mais au charme insolite d’un petit tour de manège à travers Marrakech, nous préférons le confort de notre car climatisé en restant docilement avec notre groupe. On ne va pas commencer à se faire remarquer !
- Le régal du jour
Le tajine de lapin aux raisins et aux oignons au caramel. Premier repas en terre marocaine pris le soir à l’hôtel et premier tajine d’une longue série : lapin, raisins et oignons au caramel… Il n’y a pas à dire, la gastronomie locale, ça compte vraiment dans un voyage !
- L’anecdote
La scène se passe à la descente de l’avion, sur l’aéroport de Marrakech. « Dans quelques instants, nous atterrirons à Marrakech, il est 15 h heure locale , le temps est clair et la température extérieure est de 38°C… » Caro range en vitesse le pull enfilé pour l’avion et nous nous élançons sur la passerelle, prêts à fouler le sol marocain. La chaleur nous prend alors au visage, j’ai l’impression de bouillir de partout. Non Caro, ce n’est pas la chaleur du réacteur de l’avion, c’est le Maroc, et ça va être comme ça pendant quinze jours ! ! J’ai l’impression de monter dans ma voiture qui a stationné tout l’après-midi en plein soleil, sans pouvoir ouvrir la moindre petite fenêtre. Limite désagréable, cette sensation d’avoir un sèche-cheveux branché en permanence sur la figure !
- Voyage et gens du voyage
46 copains ! Premier contact avec nos camarades de voyage : 46 copains, la plupart entre 40 et 55 ans, quelques jeunes et 4-5 gosses qu’après un mois de centre aéré, on va avoir du mal à supporter. Notre équipage se compose d’un guide local (Ali), d’un bagagiste (Monsieur Momo) et d’un chauffeur.
Nous dînons avec un jeune couple fort sympathique ce premier soir : lui, Pierre-Yves a fait l’école militaire navale ; elle, Sophie, c’est une collègue : elle rentre à l’IUFM de Brest pour être prof’ des écoles…
Quant à l’hôtel Tropicana qui nous héberge, il est facile d’imaginer qu’avec un nom pareil ce n’est pas l’hôtel le plus typique de la culture marocaine ! Il n’en reste pas moins que c’est un superbe établissement : 4 étoiles, piscine de rêve, chambre luxueuse et le détail qui donne le cachet à l’ensemble : il y a un bidet dans la salle de bains.