“Short, very short ?”

Santorin : les falaises de Thira

Santorin : les falaises de Thira

  • Vendredi 7 août 1998, Santorin

La matinée est appréciable : petite douche, petit déjeuner (“déj’ner” comme on dit à Genas, enfin à “J’nasse”), petite piscine. Il est 12h30 lorsque le bus nous récupère devant le camping pour nous conduire à Thira, “capitale” de l’île. Dans la “main street”, la rue principale, il règne une ambiance sud–américaine (dixit David) : les vieux bus qui se succèdent les uns aux autres, la musique et le brouhaha qui sortent des tavernes, les autos, les milliers (milliards ?) de scooters, et la foule, immense, désordonnée. Emportés par le tourbillon autour de nous, nous attrapons vite un sandwich avant de fuir par les petites rues jusqu’à la falaise qui surplombe le vieux port et domine le volcan. Il fait chaud, très chaud : il a été décidé de revoir le budget bouteilles d’eau à la hausse.

Santorin : de la corniche de Thira, vue imprenabl sur le volcan de la Caldera

Santorin : de la corniche de Thira, vue imprenabl sur le volcan de la Caldera

La vue est superbe et l’endroit magnifique pour réaliser les photos que l’on ne manquera de montrer à la famille et aux copains en leur disant : ” on y était ! “. Chaque ruelle, chaque voûte, chaque bâtiment est l’occasion d’un nouvel enchantement. Quelles que soient ses convictions religieuses, la majestuosité des monuments et des cathédrales ne peut pas laisser indifférent.

Santorin : chapelles orthodoxes à Thira

Santorin : chapelles orthodoxes à Thira

Caro plane sur les bijouteries, il y en a une tous les 5 mètres. Alex et David achètent leurs cartes postales, tandis que je commence à repérer les tee-shirts Hard Rock Café – Santorini pour agrandir ma collection.

Dans la chaleur accablante de l’après-midi, nous nous écartons du centre pour faire un tour du côté du camping de la ville. En fait, seule la piscine nous intéresse et nous nous accordons le plaisir d’un rafraîchissement salutaire. De mon côté, je me rends dans le ” salon ” de coiffure que j’ai repéré une rue au dessus. Il est désert, le coiffeur sommeille sur une chaise devant sa boutique et j’ai l’impression de le déranger. Il me fait signe d’entrer, et je comprends vite qu’il ne parle ni français, ni anglais… Il vient alors à mon secours : ” Short, very short ? “. Il a tout compris. Le seul dialogue que nous entretiendrons tournera autour des numéros de sabot pour sa tondeuse…

Après quelques courses au super-market, nous nous offrons un repas grec au camping : salade tomate-feta (ah, la feta !), jambon local (le saucisson s’est perdu en route), vin de Santorin (un rouge, ” chaud et âpre ” selon Alex). La nuit vient de tomber ; la vaisselle attendra, à la grande joie des fourmis. Serviettes autour du cou, nous reprenons le chemin de la Caldera Beach pour un bain de minuit des plus agréables. Sous la pleine lune, on aperçoit des baleines blanches…

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